FAIS MOI UN SIGNE
au Musée des Tapisseries-Palais de l'Archevêché,
salle gothique
AIX-EN-PROVENCE
Vernissage
Vendredi 3 février 2017 - 18h
Performance par la Cie d'entraînement
du Théâtre des Ateliers (Aix-en-Provence)
Exposition du 28 janvier au 19 mars 2017
Horaires
: 10h-12h30 /13h30-17h tous les jours sauf le mardi.
23 artistes contemporains du collectif PERSPECTIVES
« Fais-MOI
un signe », est une adresse et un appel à l’autre.
Comme le
philosophe Pierre-Jean Dessertine le suggère dans son préambule au
catalogue, nous avons sans doute de plus en plus aujourd’hui “un
criant besoin de signes de bienvenue”.
Les 23 artistes de
Perspectives invitent leurs visiteurs à réagir et accueillir les
images qu’ils proposent comme ouverture à l’aventure des signes
du contemporain.
Dans le cadre d'une manifestation transdisciplinaire
Perspectives-Art Contemporain est à l’origine de cet événement qui pemet la transversalité des arts en partenariat avec :
- Les Enseignants-Chercheurs en Littérature Contemporaine et en cinéma d’Aix-Marseille-Université (AMU)
- La Fondation Saint John Perse (Aix-enPce)
- Les Ateliers de la Voix d’Aix en Provence (AVA)
- L’Institut de l’Image
- Le Théâtre des Ateliers
les Amis des Musées d'Aix en Provence - Le Pavillon noir (Aix-en-Pce)
Cette
manifestation transdisciplinaire, met en scène et en espace la
transversalité des arts.
Elle rassemble des plasticiens de différents modes d’expression (peinture, sculpture, photographie, infographie, vidéo, dessin, installations ...) et le monde de la littérature, du cinéma, de la poésie, de la danse, du théâtre, de la musique, sur le même thème « Fais moi un signe »
Elle rassemble des plasticiens de différents modes d’expression (peinture, sculpture, photographie, infographie, vidéo, dessin, installations ...) et le monde de la littérature, du cinéma, de la poésie, de la danse, du théâtre, de la musique, sur le même thème « Fais moi un signe »
Les dates de la manifestation transdisciplinaire
VERNISSAGE le vendredi 3 février 2017, dans la salle gothique du Musée des Tapisseries.
Présentation de l'exposition et du programme transdisciplinaire, le soir du vernissage, par Jeannine Mege-Morin, présidente du Collectif Perspectives artcontemporainet Valérie Brotons, responsable du Musée des Tapisseries.
Au Palais de l’Archevêché-Musée des Tapisseries : Fais–moi un signe.
Jusqu’au 19 mars le Palais de l’Archevêché accueille la nouvelle exposition d’art contemporain des Plasticiens de Perspectives. Jeudi soir avait lieu le vernissage de cette étonnante présentation. Plus de 350 personnes sont venues découvrir les insolites rencontres qu’on pouvait faire dans la salle gothique du musée. Après avoir descendu quelques marches on se trouvait d’emblée sollicités par les grandes affiches peintes de Raymond Galle, forêts cachant des mots disparus, exilés dans l’errance d’une mer brumeuse. On pouvait poursuivre en s’arrêtant sur l’image précieuse et discrète d’un livre brodé. Par contraste on se laissait alors attirer par un duel de signes mis en scène par deux personnages en élégants costumes de plumes pendant qu’au loin apparaissait un géant prostré en attente, signalé par une longue flèche clignotante. Un tableau invitait à la joie du partage entre un homme et une femme. Un doigt de fer pointé vers les images des agressions publicitaires dans la nuit criait « réveillez-vous » La force nouvelle d’un ex-voto dessinait une prière pour un regard.
On pouvait aussi prendre l’autre allée vers « ce côté- ci du monde » pour deviner l’appel des immobilisés. On s’engageait alors à questionner la gaîté d’une danse macabre ou la beauté énigmatique d’une cage à oiseaux ou à papillons appelant au chant mélancolique de John Lennon. On pouvait méditer sur la fragilité des barques du salut en sable et en grillages. On se laissait capter par l’appel de mains sculptées emprisonnées et criant « liberté » dans le langage des signes. Les traces ordonnées de l’encre sympathique esquissaient des partitions qui attendaient le musicien. Des livres noirs brulés invitaient à lire et rechercher ce que dit « fais-moi un signe. Un kaleidoscope rassemblait l’impétuosité heureuse-malheureuse des images du temps subjectif .
Dans la très riche variété des supports et des choix de la création, des œuvres en séries invitaient le visiteur à approcher la recherche dans la production artistique. Un peintre présentait 7 esquisses sur le sculpteur du Triomphe de la République, Aimé Jules Dalou. 7 tableaux de femmes sur fond noir se détachaient sur un mur blanc. Leurs yeux fixaient le spectateur et leurs mains étaient porteuses d’une carte retournée. Cette carte pouvait être identifiée dans les arcanes du tarot de Marseille. Les 7 tableaux présentaient en transparence des images effacées de l’histoire de l’art. 21 mains illustraient avec précision le geste graphique du dessin. Quatre photographies en deux diptyques montraient la brutalité du passage de l’animal à sa consommation proprement empaquetée de plastique et ce parcours à étapes se terminait dans une cabane noire fermée où se jouait en bruits et en zapping l’expérience éprouvante et pourtant tragiquement comique de l’invasion et de la confusion des signes.
Au soir du vernissage, la rencontre des signes était balisée par de jeunes acteurs en chair et en os, tous vêtus de t-shirt blanc, statufiés et porteurs de curieuses pancartes sur lesquelles était écrit « faites moi un clin d’œil », « faites moi coucou », « tirez une carte » « Frappez dans vos mains ». Ces injonctions entraînaient des réponses mimées. Les jeunes comédiens de la Compagnie d’Entraînement du Théâtre des Ateliers d’Alain Simon s’étaient fondus dans l’espace d’exposition pour mieux faire signe aux arrivants. Après quelques minutes ils se rassemblèrent en levant leurs pancartes et en cortège amenèrent les visiteurs dans l’espace de départ où après une chorégraphie collective ils disparurent pour laisser place aux discours d’accueil de la directrice du musée Valérie Brotons et de la présidente de Perspectives Jeanine Mège. Il devint clair alors que ce vernissage n’était qu’un début. La transdisciplinarité marquant le rassemblement des plasticiens allait se prolonger jusqu’au 19 mars par de nombreux événements présentés sur des dépliants-flyers. Ces événements allient spectacles et conférences en faisant appel à la musique, au cinéma, à l’architecture, la poésie, la choréologie, la danse, la littérature, la linguistique. Michel Morin (6 février 2017)
Jusqu’au 19 mars le Palais de l’Archevêché accueille la nouvelle exposition d’art contemporain des Plasticiens de Perspectives. Jeudi soir avait lieu le vernissage de cette étonnante présentation. Plus de 350 personnes sont venues découvrir les insolites rencontres qu’on pouvait faire dans la salle gothique du musée. Après avoir descendu quelques marches on se trouvait d’emblée sollicités par les grandes affiches peintes de Raymond Galle, forêts cachant des mots disparus, exilés dans l’errance d’une mer brumeuse. On pouvait poursuivre en s’arrêtant sur l’image précieuse et discrète d’un livre brodé. Par contraste on se laissait alors attirer par un duel de signes mis en scène par deux personnages en élégants costumes de plumes pendant qu’au loin apparaissait un géant prostré en attente, signalé par une longue flèche clignotante. Un tableau invitait à la joie du partage entre un homme et une femme. Un doigt de fer pointé vers les images des agressions publicitaires dans la nuit criait « réveillez-vous » La force nouvelle d’un ex-voto dessinait une prière pour un regard.
On pouvait aussi prendre l’autre allée vers « ce côté- ci du monde » pour deviner l’appel des immobilisés. On s’engageait alors à questionner la gaîté d’une danse macabre ou la beauté énigmatique d’une cage à oiseaux ou à papillons appelant au chant mélancolique de John Lennon. On pouvait méditer sur la fragilité des barques du salut en sable et en grillages. On se laissait capter par l’appel de mains sculptées emprisonnées et criant « liberté » dans le langage des signes. Les traces ordonnées de l’encre sympathique esquissaient des partitions qui attendaient le musicien. Des livres noirs brulés invitaient à lire et rechercher ce que dit « fais-moi un signe. Un kaleidoscope rassemblait l’impétuosité heureuse-malheureuse des images du temps subjectif .
Dans la très riche variété des supports et des choix de la création, des œuvres en séries invitaient le visiteur à approcher la recherche dans la production artistique. Un peintre présentait 7 esquisses sur le sculpteur du Triomphe de la République, Aimé Jules Dalou. 7 tableaux de femmes sur fond noir se détachaient sur un mur blanc. Leurs yeux fixaient le spectateur et leurs mains étaient porteuses d’une carte retournée. Cette carte pouvait être identifiée dans les arcanes du tarot de Marseille. Les 7 tableaux présentaient en transparence des images effacées de l’histoire de l’art. 21 mains illustraient avec précision le geste graphique du dessin. Quatre photographies en deux diptyques montraient la brutalité du passage de l’animal à sa consommation proprement empaquetée de plastique et ce parcours à étapes se terminait dans une cabane noire fermée où se jouait en bruits et en zapping l’expérience éprouvante et pourtant tragiquement comique de l’invasion et de la confusion des signes.
Au soir du vernissage, la rencontre des signes était balisée par de jeunes acteurs en chair et en os, tous vêtus de t-shirt blanc, statufiés et porteurs de curieuses pancartes sur lesquelles était écrit « faites moi un clin d’œil », « faites moi coucou », « tirez une carte » « Frappez dans vos mains ». Ces injonctions entraînaient des réponses mimées. Les jeunes comédiens de la Compagnie d’Entraînement du Théâtre des Ateliers d’Alain Simon s’étaient fondus dans l’espace d’exposition pour mieux faire signe aux arrivants. Après quelques minutes ils se rassemblèrent en levant leurs pancartes et en cortège amenèrent les visiteurs dans l’espace de départ où après une chorégraphie collective ils disparurent pour laisser place aux discours d’accueil de la directrice du musée Valérie Brotons et de la présidente de Perspectives Jeanine Mège. Il devint clair alors que ce vernissage n’était qu’un début. La transdisciplinarité marquant le rassemblement des plasticiens allait se prolonger jusqu’au 19 mars par de nombreux événements présentés sur des dépliants-flyers. Ces événements allient spectacles et conférences en faisant appel à la musique, au cinéma, à l’architecture, la poésie, la choréologie, la danse, la littérature, la linguistique. Michel Morin (6 février 2017)
Performance par la Cie d'entraînement
du Théâtre des Ateliers (Aix-en-Provence)
Delphine Moniez, Sans titre
Au premier plan, Pierre Vallauri La bonne direction possible
Raymond Galle, Après les violences de la nuit
Odile Xaxa D'ombre
La Danse
Macabre Marie-Christine RABIER sculpteur (à gauche) -
Jean-Luc Bibolini Réveillez-vous
Jean-Luc Bibolini Réveillez-vous
Lauretta Bosco et Gérard Rocherieux Sans titre, La vie
Jibé Assey Le duel des signes
Marcelle Benhamou, Ex-voto: prière pour un regard
Pierre Paindessous, Signe signe
Jane Deste, ...juste un signe
Claude Bernus, Série 7 esquisses sur Dalou
Méliné Seghomonian, Sequenza
Raphaël Morin, Le dessous des cartes
Jordi et Jean-Marie Gleizes , Vidéo image et son
1 commentaire:
Merci à toi Michel pour avoir introduit et accompagné les photos et interventions de ce brillant vernissage.
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